En quoi consiste ton activité ?

J’aide les femmes à s’autoriser à prendre soin d’elles. Je considère aujourd’hui qu’il y a une vraie nécessité de prendre son bien en urgence, au lieu de prendre son mal en patience.

Ma mission en tant que coach est de donner une multitude d’outils pour que chacune s’approprie ceux qui lui correspondent le mieux, et l’appliquent dans leur quotidien pour gagner en énergie et sérénité.

A peu près 42% des personnes atteintes de burn-out sont des femmes contre 35% chez les hommes : pourquoi les femmes sont-elles particulièrement touchées ?

Les femmes sont les populations les plus exposées parce que leur charge mentale quotidienne est souvent plus importante que celle des hommes.

Si on rajoute à cela un poste à responsabilité (46% des managers sont touchés par exemple) et le tempérament d’une personne motivée, engagée, indépendante, rigoureuse, combative… On obtient souvent le cocktail parfait pour atteindre l’épuisement.

De plus, beaucoup de femmes ont tendance à vouloir prouver qu’elles sont capables de tout faire, mais la réalité c’est qu’elles mettent trop souvent au second plan leur bien-être physique et mental.

Que faire pour prévenir du burn-out et quels sont les premiers signes ?

Les personnes touchées sont celles qui n’ont pas appris à s’écouter. Elles ont tendance au contraire à redoubler d’efforts quand quelque chose ne va pas.
En gros, ces personnes adhèrent à la bonne vieille croyance limitante : « Il faut travailler dur pour réussir ».

Il y a des symptômes courants qui sont déjà de vraies alertes :
– Un sentiment d’impuissance et de dépression, une sous-motivation, des troubles de l’attention, un épuisement général,
– un manque d’énergie, des insomnies, parfois des pensées noires,
– une tendance à s’isoler,
– des douleurs physiques: maux de tête, palpitations cardiaques, douleurs musculaires, etc.

La pandémie et le confinement semblent avoir décuplé ce problème, pourquoi selon toi ?

La crise sanitaire a épuisé beaucoup de salariés émotionnellement, et le télétravail généralisé a développé chez certains un sentiment de « déshumanisation». A cela s’ajoute la surcharge de travail avec un temps de travail plus long.

Enfin il y a cette prise de conscience du déséquilibre vie personnelle/vie professionnelle, cette frustration peut affecter le mental.

Tu as participé au programme Oasis Wave, quels conseils donnerais-tu à une femme entrepreneure pour éviter de se retrouver dans cette situation ?

A mon sens, prendre soin de soi n’est pas nécessaire mais prioritaire. Des petits kiffes mais tous les jours !

Cela commence dès le réveil en se sondant pour évaluer son état général (physique et psychique), ce qui permettra d’allouer son énergie en fonction de ce qu’on a en stock.

Et puis, je dirais qu’il est important de faire chaque chose en pleine conscience.

Enfin, je conseillerais de BIEN RESPIRER, cela peut paraitre simple mais beaucoup d’entre nous ne respirent pas correctement et donc ne s’oxygènent pas suffisamment. La respiration profonde augmente la vitalité et améliore la concentration, le sommeil… tout en réduisant le stress.

Ce portrait a été réalisé dans le cadre du programme Oasis Wave soutenu par le CIDFF, la Ville de Cenon et la Région Nouvelle Aquitaine.

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En quelques mots


La chanson qui te met de bonne humeur ? 

En ce moment, « Tombolo » de kalash (origines antillaises oblige)

L’endroit qui t’apaise le plus ?  

Indéniablement, le bord de mer, la plage. Le flux et reflux des vagues a cet effet apaisant sur moi, et encore plus s’il s’agit d’une plage des Antilles.

L’Oasis en un mot ?  

Convivial


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