Peux-tu nous présenter ton parcours et ton activité aujourd’hui ?
J’ai 37 ans, je me suis installée à Bouliac en 2019, j’ai changé de vie. Avant, j’étais fonctionnaire territoriale, j’ai travaillé pendant une dizaine d’années en tant que responsable communication culturelle.
Aujourd’hui, j’accompagne les organisations engagées à communiquer autrement, avec plus d’impact, grâce au pouvoir immersif de l’audio. J’interviens tout au long du processus de création d’un podcast : conceptualisation, écriture, prise de son et enregistrement, post-production et diffusion.
C’est en lançant mon premier podcast en 2020, Super BURN’ettes, que je me suis révélée et souvenue que, gamine, je voulais être journaliste reporter d’image. Aujourd’hui je suis devenue reporter voix !
J’ai transformé l’essai en 2023, avec « La boîte à pulser ». Je réalise des podcasts de marque, en racontant une initiative, un territoire, une identité, une marque… Il y a autant d’histoire que de projet !
Comment sélectionnes-tu les sujets des podcasts et quelles sont tes sources d’inspiration ?
Je m’inspire des gens et du monde qui m’entoure. Lorsqu’il s’agit d’interview, je fais confiance à mon intuition pour choisir mes invités. J’aime parler au micro des questions d’inclusion, d’environnement, d’entrepreneuriat, de culture et société… Et d’à peu près tout !
Je suis une femme curieuse, engagée et humaniste. J’aime porter la voix de mes clients : je suis passionnée par les histoires, les vraies, et chaque projet m’apporte énormément.
Comment envisages-tu l’avenir du podcast et du média audio en général ?
Je n’imagine pas l’avenir de la communication sans podcast !
C’est un média émergeant et puissant, l’audio permet de se créer sa propre image mentale, de pousser un sujet plus loin, de parler avec authenticité à ses auditeurs, de gagner en visibilité, l’auditeur choisit son contenu. Avec l’audio, on partage des valeurs fortes. Je pense profondément qu’aujourd’hui, et pour demain, nous avons besoin d’une communication plus humaine et plus utile aussi.
Tu t’es récemment lancée en tant qu’indépendante, quels sont les défis que tu as rencontrés et comment les as-tu surmontés ?
Chaque petit pas représente un micro défi lorsqu’on se lance : l’animation de mon premier atelier podcast, l’envoi du premier devis chiffré, la publication régulière de posts sur les réseaux sociaux, un rendez-vous client avec un dirigeant d’une grosse boîte… Et, devinez quoi ?! j’ai réussi à les accomplir et les réussir !
Depuis que j’occupe cette activité indépendante à 100%, j’apprécie énormément la liberté d’actions et les nombreuses opportunités de rencontres professionnelles que cela m’offre. Le collectif me pulse énormément, malgré les difficultés rencontrées.
Tu as participé au programme de soutien à l’entrepreneuriat au féminin Oasis Wave, d’après toi quelles sont les particularités de l’entrepreneuriat au féminin ?
Les femmes entreprennent différemment que les hommes il me semble, avec plus de sensibilité et d’intuition, de doute et de peurs aussi… Et lorsqu’elles sont réunies, peuvent faire de grandes choses ! Elles s’autorisent à être, avec confiance, et là encore, c’est la puissance du collectif qui permet cela. La bienveillance résume assez bien l’Oasis Wave.
Je pense qu’au début de l’entrepreneuriat, évoluer entre paires permet une certaine rassurance. En parallèle, j’évolue aussi dans des réseaux professionnels mixtes.
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Ce portrait a été réalisé dans le cadre du programme Oasis Wave soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Cenon et le CIDFF
En quelques mots
Ton podcast préféré ?
Vivons heureux jusqu’à la fin du monde (Delphine Saltel sur Arte radio).
Ta plus grande source d’inspiration ?
La nature.
Ton objectif 2024 ?
Pulser ma boîte ! Faire un max de podcasts de marque avec des boîtes engagées.
L’Oasis en un mot ?
At home ! On s’y sent bien et l’ambiance est fun.