Peux-tu nous présenter ton parcours et comment cela t’a menée à fonder Yoshi Yoshi Studio ?

J’ai commencé ma carrière dans la grande distribution. En effet, j’ai travaillé huit ans en tant que Visuel Merchandiser puis six comme Responsable VM chez le géant du meuble (aux noms imprononçables 😊). C’est un métier passion qui nécessite de l’écoute, de l’analyse et autant de rigueur que de créativité. Son but est de trouver une ou plusieurs solutions pour présenter des produits ou des services, en inspirant et en répondant aux besoins des clients externes d’une part, et en sécurisant l’image de marque et le message que souhaite transmettre le client interne d’autre part.

Le merchandising c’est « le bon produit, avec une bonne présentation, au bon endroit, au bon moment, en bonnes quantités, avec le bon service associé ».

En parallèle, j’ai une autre passion : la moto. J’ai commencé à filmer mes voyages et à me frotter au montage vidéo. Puis, j’ai continué en filmant tout type de sujets/évènements privés. J’ai terminé mon dernier job sur un burn-out. C’est une malheureuse belle occasion d’apprendre à se connaître et de garder ce qui nous anime et nous apporte dans nos vies.
Aujourd’hui, je suis vidéaste, et je ne vois pas ça comme une reconversion mais comme un prolongement de mon métier de Merchandiser, j’ai juste changé de support et je mets la même passion dans mon travail.

Quelles sont les valeurs ou la philosophie que tu mets dans ton travail avec Yoshi Yoshi Studio ?

Yoshi, en japonais, signifie « bon, bienveillant, respecteux ». Spoiler, pour moi, le nom ne vient pas d’un petit dinosaure vert, mais de l’univers moto (en plus je suis de la team SEGA 😊).

J’ai à cœur de créer une ambiance et une relation de confiance avec mes clients, de les respecter. Je m’intéresse à eux, je découvre leurs talents et les mets en valeur. Je cherche à capturer leur authenticité, leur passion, ce qui crée l’étincelle dans leurs yeux et ceux des spectateurs.

Comment abordes-tu le processus créatif et la production de contenus visuels pour tes clients ?

La première question à se poser est « pourquoi ? ». Quel est le but de ma vidéo, qu’est ce que je veux dire à mes clients, quel message je souhaite lui transmettre ?
Une fois que l’on a défini la vision, on balaie ensemble tous les « petits détails » qui aideront à affiner la commande (cible, charte, marque employeur, informations techniques, …) c’est un rdv important et nécessaire. Plus un projet est détaillé, plus la réponse correspondra aux attentes du client.

Ensuite vient le travail de Pré production. C’est l’étape d’inspiration pour les plans et transitions, de story telling de préparation d’interview et de tournage (matériel, shooting list). Anticiper pour ne devoir gérer que l’impondérable. Puis vient la production, le tournage à proprement parler. On parle aussi de captation pour généralement tout ce qui ne peut pas être rejoué (spectacles, évènements).

And the last but not least, la post production. Sûrement, l’étape la plus longue. Dérushage, montage, correction des plans et du son, étalonnage, transitions, animations, soundesign, texte…  Tout ceci pour servir le story telling et les objectif vidéos validés en amont. Après échanges avec le client, on clique sur le bouton envoyer ! et voilà !

Quelles sont tes ambitions pour Yoshi Yoshi Studio ?

Découvrir le plus de métiers possibles au travers de mes vidéos !
D’une part car ça m’intrigue énormément, et d’autre part, pour le partager à tout le monde.

Quand on est petit, on ne peut donner que cinq métiers que « l’on veut faire quand on sera plus grand ». Il n’y en a pas beaucoup plus quand on doit choisir son orientation. Je souhaite, au travers de mon travail, valoriser les centaines d’autres qui gagnent à être connues et qui sait, favoriser des orientations de carrière dans lesquelles des personnes pourront s’épanouir.

Pour l’instant, je souhaite vraiment implanter YOSHI YOSHI STUDIO sur le bassin de l’entrepreneuriat de la rive droite, et Gironde pour accompagner les PME à gagner en visibilité.

J’ai quelques idées en tête pour une suite possible, et je prends le temps de les faire mûrir.

Tu as participé au programme Oasis Wave, qui soutient l’entrepreneuriat au féminin. En tant que femme entrepreneure, quel conseil donnerais-tu à celles qui souhaitent se lancer dans le secteur de l’audiovisuel ?

Je conseillerais à toute entrepreneure d’y participer car la sororité fait du bien et est un réel booster. La bienveillance, l’écoute et le soutien sont de mise, à donner et à recevoir autour d’ateliers ou d’évènements.

Si tu souhaites te lancer dans l’audiovisuel, fais toi confiance, sors filmer dès que tu peux, ton style prendra du temps à trouver, et surtout ne te mets pas la pression à produire des vidéos de pros qui ont nécessité des dizaines d’années d’exercice en six mois : ça n’est ni respectueux envers toi (tu vas t’épuiser) ni envers les pros de croire que ce qu’ils font, c’est « facile à faire ». Vraiment. Les vidéos Youtube, c’est très bien pour apprendre mais pas pour se comparer. Tu peux t’exercer à reproduire ce que tu aimes, tu progresseras bien plus vite.

Ah oui ! et, n’oublie pas, tu es une Queen 😉

Retrouvez toute l’actualité de Marie sur son compte Linkedin

Ce portrait a été réalisé dans le cadre du programme Oasis Wave, réservé aux femmes entrepreneures, soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine, BPI France, la Ville de Cenon et le CIDFF Gironde.

Comme Marie, participez à des événements de l’Oasis Wave pour présenter votre activité et rencontrer de futures partenaires, collaboratrices ou clientes !

Retrouvez tous les événements sur ce lien.

En quelques mots


Ton outil de travail préféré ?

HORUS, c’est ma caméra 😊

Le type de projet qui t’inspire le plus ?

Les projets qui transmettent le plus d’émotions.

Un mot pour décrire Yoshi Yoshi Studio ?

Un émoji « cœur avec les doigts »

L’Oasis en un mot ?

Un HUB


Rencontrez les autres coworkers

Back to top